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EXEMPLE 2 : proposition au commmissaire enqueteur.

OBSERVATIONS POUR L’ENQUETE PUBLIQUE

Déviation de Guilherand-Granges/Saint-Péray – Section Nord du Mialan à la RD 86

A l’attention de :

  • Monsieur le commissaire enquêteur,
  • Mesdames et messieurs les élus de la Communauté de Commune,
  • Mesdames et messieurs les élus de Saint Péray
  • Mesdames et messieurs les élus du Département de l’Ardèche

Habitant de St Péray depuis de nombreuses années, j’ai été intrigué par ce projet de déviation et j’ai donc pris connaissance de ce vaste dossier d’enquête publique dans l’objectif de me forger une idée sur ce projet.

Préambule

Je suis très déçu, mais pas étonné, de constater qu’un tel projet puisse encore exister en ce début de 21ème siècle alors que tous les jours, vous et moi, nous entendons des signaux d’alarme tellement inquiétants aussi bien sur :

  • le réchauffement climatique galopant (dont on mesure déjà les effets dans notre quotidien à St Péray),
  • la sixième extinction de masse qui est en cours et nous touchera durement (la disparition des habitats par l’artificialisation des sols est une de ses causes),
  • et la pollution de l’air à cause des véhicules thermiques (ce projet est un accélérateur de ce phénomène).

Je développerai dans mon propos le mal-fondé de ce projet de déviation, les erreurs d’appréciations que j’ai pu noter dans l’étude d’impact et je conclurai par des propositions alternatives.

  1. Un Projet mal fondé, un projet d’une autre époque

A la lecture du Résumé non technique, il est clairement dit que (p.8) « cet aménagement est issu du projet de déviation de la RD 86, appelée antérieurement « déviation de Guilherand-Granges, Saint-Péray et Cornas », qui a fait l’objet de plusieurs études ainsi que de nombreuses variantes. Entre 1994 et 2005, sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat, des études préliminaires et d’avant-projet ainsi qu’un premier dossier de DUP                 ont été réalisés.                 Ces études intégraient                 la perspective d’un                 raccordement de cette nouvelle liaison à un futur 3ème pont sur le Rhône au nord de Valence, permettant ainsi le bouclage de la rocade                 de Valence. »

On comprend la logique qui a mené à ce projet, et que le projet global devrait continuer jusqu’à ce 3ème pont. Cette réalisation de la déviation Nord a ainsi été précédée par :

« -la mise en service en 2012, du giratoire des Mulets constituant l’extrémité sud de la déviation de Guilherand-Granges (raccordement au pont des Lônes) ;

– le raccordement en 2014 de ce même giratoire à la RD 86 via un nouveau passage inférieur sous la voie ferrée ;

– l’aménagement de la déviation de Guillherand-Granges, entre le giratoire des mulets et la RD533. »

Cette déviation Nord n’est pas un projet isolé, elle n’est donc qu’une étape, une fuite en avant vers toujours plus d’infrastructures, toujours plus d’artificialisation des sols, toujours plus de perte de biodiversité, toujours plus de voitures et toujours plus de pollution.

Il est regrettable de voir que de tels projets une fois lancés il y a très longtemps, deviennent avec le temps des évidences, qui malgré tous les signaux d’alarme, restent inscrits dans des programmations inébranlables, immuables, à l’image d’un train lancé à toute vitesse que rien ne semble pouvoir arrêter.

Mesdames et messieurs les élus de la Communauté de Commune, de Saint Peray et du Département, qu’est-ce qui vous fera changer d’avis, vous fera arrêter ces projets délétères ; faudra-t-il attendre que la planète brûle devant vos yeux pour que ces projets s’arrêtent un jour ? N’est-ce pas ce que nous demandons, nous citoyens, à nos élus : de voir plus loin, d’anticiper, pour ne pas nous brûler les ailes ?

Ne savez-vous pas que quand on construit de nouvelles routes, on incite plus de gens à prendre leur voiture et/ou à s’installer dans un pavillon plus loin de la ville accessible uniquement en voiture. Ce projet de déviation ne permettra pas de désengorger durablement le centre de Saint-Péray. Une fois les travaux terminés de nouveaux bouchons apparaîtront et ça n’aura été qu’une étape avant bien d’autres séries de déviation… si seulement la Planète était illimitée. Mais ce ne sera pas le cas. La planète n’est pas extensible, elle est fragile, elle a des limites à ne pas dépasser et ces projets sont ceux qui l’altèrent durablement.

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN[1]) fait aujourd’hui autorité au niveau international sur l’état de la nature et des ressources naturelles dans le monde et sur les mesures pour les préserver. Elle va prendre une motion en septembre lors de son prochain congrès mondial en France : https://www.iucncongress2020.org/fr/motion/085. Cette motion s’intitule « Lutter contre la dégradation et l’artificialisation des sols », en voici des extraits :

« CONSCIENT que les sols sont des réservoirs de biodiversité, assurant de nombreux services écosystémiques tels que la production alimentaire, la régulation du climat, la qualité de l’eau ou le bien-être humain en général et qu’ils peuvent être maximisés lorsque les sols sont en bonne santé ;

CONSCIENT que face aux demandes croissantes en sols au profit des activités humaines, cette ressource limitée et non renouvelable est soumise à des pressions qui impactent sa qualité et en limitent sa disponibilité ;

RAPPELANT que la dégradation des sols est l’une des pressions majeures exercée sur la biodiversité : destruction physique des sols, modifications fonctionnelles, ou artificialisation, soit les sols recouvrant la majeure partie des surfaces supportant l’activité humaine (villes, logements, infrastructures économiques, réseaux de transport, certaines terres agricoles ou forestières et friches) ;[…]

CONSIDÉRANT également que la dégradation et l’artificialisation des sols provoquent un accroissement des effets liés aux changements climatiques comme l’accroissement de la vulnérabilité aux inondations, l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre en raison des impacts sur les modes de vie (augmentation du temps dans les transports, usage de la voiture, construction de parking, etc.), des îlots de chaleur en ville, etc. ;[…]

CONSTATANT que les États ainsi que les acteurs économiques privés comme publics et tous secteurs confondus (immobilier, tourisme, industrie, agriculture) n’intègrent pas au bon niveau cette problématique dans leurs stratégies et projets de développement ;[…]

Le Congrès mondial de la nature 2020 de l’UICN, lors de sa session à Marseille, France :

  1. DEMANDE aux États, aux gouvernements sous-nationaux et locaux et aux différentes échelles, de :
  2. mettre en place une planification de l’utilisation des sols permettant de freiner leur artificialisation et d’améliorer leur santé, en se fixant des objectifs concrets de maintien durable du foncier non artificialisé ;[…] »

Mesdames et messieurs les élus de la Communauté de Commune, de Saint Peray et du Département cette motion s’adresse particulièrement à vous et à ce projet de déviation sur la RD 86.

  1. Les erreurs d’appréciations du dossier

 En seulement trente ans, 421 millions d’oiseaux ont disparu en Europe pour une avifaune totale estimée à 2 milliards d’individus. Ce chiffre devrait tous nous alarmer au plus haut point. Et les espèces les plus communes sont devenues les plus vulnérables. Selon les analystes, les causes responsables de la diminution globale du nombre d’oiseaux en Europe sont multiples et reposent avant tout sur l’impact des activités humaines sur l’avifaune avec notamment le « bétonnage » des zones rurales et périurbaines.

Selon l’étude d’impact du projet de déviation l’avifaune est la classe du règne animal la plus impactée par ce projet de déviation. En effet dans l’étude d’impact il est écrit :

  • « (P134) Sur ces 35 espèces observées 24 sont inscrites en tant qu’espèce protégée dans l’Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. La presque totalité sont toutefois très ordinaire pour un milieu de plaine agricole voire périurbain comme cela est le cas dans la zone d’étude. Quelques rares espèces patrimoniales sont à citer :[…]
  • (p146) : Pie-grièche écorcheur ; espèce quasi menacée; atteinte à sa Zone de nourrissage et de reproduction
  • (p146) : Gobemouche noir, espèce en situation Vulnérable ; atteinte à sa Halte Migratoire
  • (P239) : Au vu de la proximité du passage de la déviation et de la zone fréquentée par les Pies-grièches, les impacts du projet sur l’espèce, au moins pendant sa phase travaux, ne seront pas négligeables et des nuisances sont à redouter.»

Au vu du nombre important d’espèces d’oiseaux identifiés sur le site, de leurs différents niveaux de protection, du fait que l’avifaune commune est en grand danger de disparition, l’évaluation conclut à un impact jugé comme faible à modéré. Pour ma part je conclurai à un impact fort et j’entrevois qu’il est donc grand temps de revoir les critères de ces études d’impact !

De façon plus générale, concernant la biodiversité l’étude d’impact commence par noter un intérêt réel des milieux touchés par le projet de déviation : (P233) « Les zones                 à sensibilité modérée                 correspondent à la                 plaine agricole au                 Nord du Mialan.                 Les territoires agricoles ne sont d’ordinaire pas très favorables à la présence d’une biodiversité riche et patrimoniale. Cependant, dans cette plaine de nombreux linéaires d’arbres et des bosquets ont été conservés. A cela s’ajoute le fait que la diversité des cultures y est grande, présentant ainsi une mosaïque de différents usages du sol, entrecoupée de haies et de bosquets. Ce milieu ouvert où les continuités écologiques ne sont pas ou peu rompues est favorable à la fréquentation de beaucoup d’espèces animales, notamment des oiseaux. C’est ici que la Pie-grièche écorcheur a été observée et c’est ici que la majorité des espèces de chiroptères recensées                 circulent et se                 nourrissent. Nous y avons également recensé quelques pieds d’orchidées, non protégées mais faisant l’objet de régulations.  » 

… mais conclut de façon très inattendue que :

« Le milieu reste tout de même anthropisé et sa modification lors d’un aménagement aurait des conséquences sur la biosphère moindre que dans le cas de la destruction de milieux naturels. »

… ce qui sera pourtant bien le cas. Les milieux qui seront traversés par la déviation seront irrémédiablement détruits.

L’étude d’impact (P200) n’identifie aucun impact sur la continuité écologique, car le secteur d’étude n’est pas situé sur des corridors écologiques d’espèces sensibles. Il n’en reste pas moins que de très nombreuses continuités écologiques vont être détruites pour les espèces communes, avec la création d’une voirie de 10m de large. Il est donc faux de dire qu’il n’y aura pas d’impact sur la continuité écologique. Encore une fois le propos est rassurant mais il est faux, surtout avec les connaissances dont nous disposons maintenant sur la biodiversité commune qui est aussi en grand danger.

Dans un élan d’optimisme forcé, l’étude va jusqu’à identifier un (P199) « effet positif » sur le patrimoine naturel de cet aménagement : c’est absurde ! Depuis quand un aménagement de voirie qui va détruire le milieu, perturber les espèces, et artificialiser les sols pourrait être positif ?

L’étude est aussi très partiale quand elle pointe un impact initial modéré sur les surfaces agricoles alors que le projet entraînerait la suppression pure et simple de surfaces agricoles. En effet la « compensation » par mise à disposition de parcelles agricole aux exploitants à hauteur des surfaces prélevées par le tracé de la déviation, ne va pas recréer des surfaces agricoles par magie. La surface détruite par le projet est bien définitivement perdue.

Toutes les espèces de chauves-souris présentes en France sont intégralement protégées. Dans les annexes de l’étude d’impact (P239) il est noté à propos des chiroptères « Impacts sur les chiroptères                   La commune de                 Saint-Péray quant à                 elle présente un                 important couloir de                   déplacement des chiroptères                 le long du                 Mialan et une                 zone de chasse                 au sein de                 la plaine bordant                 le   ruisseau par le Nord. […] les routes sont souvent des lieux de chasses importants en raison de leur concentration d’insectes qui apprécient la chaleur du bitume.   […]Ces                 lumières perturbent les                 communautés de chiroptères                 car certaines espèces                 fuient les   éclairages et d’autres les recherches. Concernant ces dernières espèces le risque de collision avec des   véhicules est important. » . Et malgré cela l’étude d’impact conclut à un impact faible, alors que nous savons que les risques de collision sont élevés sur route.

Petit à petit, projet de route après projet de route, la biodiversité est grignotée, rongée, décimée. Les chiffres, les rapports et les alertes sont abondants… mais la surdité ambiante des décideurs est manifeste. Quand est-ce que la prise de conscience aura lieu ?

Mesdames et messieurs les élus de la Communauté de Commune, de Saint Peray et du Département quelques projets d’envergure nationale ont été arrêtés à temps, mais il est devenu urgent d’agir à tous les niveaux, et pas seulement sur des projets emblématiques, et donc aussi sur des projets locaux tels que celui de cette déviation.

  1. Les alternatives

Vous avez pu comprendre au travers des commentaires qui précèdent l’urgence à ne pas créer cette déviation qui n’est pas une solution à moyen terme mais plus un problème à moyen et long terme, tant pour la biodiversité, la planète et nous, les hommes et femmes qui l’habitons.

Contre-proposition n°1 intitulée « Et si on faisait une pause ? »

C’est la solution la plus économe. Il s’agit de ne pas faire cette déviation, et d’arrêter cet emballement dans le toujours plus de travaux et plus d’infrastructures. Dans cette hypothèse les automobilistes pourraient tout simplement être incités à utiliser plus facilement la route de la Plaine pour rejoindre Cornas, afin de réduire d’éventuels bouchons à l’entrée de St Péray.

Contre-proposition n°2 intitulée « Soyons modestes  »

Même si le projet de déviation n’est pas justifié à mes yeux, c’est une solution intermédiaire qui consisterait à créer seulement 300 m de route qui partirait de la D533 pour rejoindre l’arrière de Gedimat ou de la CCRC, puis un pont qui rejoindrait le Chemin du Mialan (ou le Chemin des terres longues), puis atteindrait le chemin de la Plaine, des Mulets et la Route de Grange à Cornas. Ainsi hormis la création du pont, cela ne créerait quasiment aucune infrastructure. Au lieu de partir su un projet tellement destructeur et onéreux, celui-ci, beaucoup plus modeste remplirait les mêmes fonctions, mais avec un impact très minime.

Contre-proposition n°3 intitulée « Soyons visionnaire, changeons d’ère !  »

Comme le mentionne le dossier de DUP de décembre 2019 : «  L’investissement présenté ci-dessus s’avère compatible avec les finances de la Communauté de Communes Rhône-Crussol […]. ». Et il s’agit là tout de même de 7,4Mi€. Si la communauté de commune peut payer de tels aménagements néfastes à moyens termes et inutiles, osons faire le pari de créer des voies vertes cyclables et de financer des incitations à l’usage du vélo, qui feront décoller l’usage des modes doux et par conséquent réduiront l’usage des véhicules, induisant alors la disparition de potentiels bouchons à St Péray.

 

Monsieur le Commissaire enquêteur, Mesdames et messieurs les élus de la Communauté de Commune, de Saint Peray et du Département, soyez audacieux, vous avez la chance d’être acteurs des décisions sur notre territoire. Vous avez aujourd’hui la possibilité de changer d’ère avant vos successeurs, vous éviterez ainsi d’être les derniers élus à avoir porté ce type de projets néfastes.

 

  1. En guise de conclusion

Au vu de ces arguments, je vous demande donc évidemment l’arrêt de ce projet qui ne peut qu’augmenter le trafic routier sur le secteur Rhône-Crussol, et que la Communauté de Communes se lance enfin, avec les budgets nécessaires, dans une vraie politique qui favorise les modes doux sur notre territoire de Rhône-Crussol. Seule cette politique volontariste pourra réduire le trafic routier, et donc, à terme, les bouchons.

Monsieur le Commissaire enquêteur, Mesdames et messieurs les élus de la Communauté de Commune, de Saint Peray et du Département, soyez courageux, changez d’ère. De tels projets sont révolus, sachez être frugaux, sachez vous adapter, arrêtez la fuite en avant, soyez la première génération d’élus qui aura pris la mesure de la catastrophe qui arrive et qui aura essayé d’inverser la tendance. Vos actes seront jugés, vous avez l’opportunité d’apparaitre comme la génération d’élus qui a compris l’urgence de changer de logiciel, changer de façon de faire, pour cesser cette course mortifère vers toujours plus d’infrastructures aux dépens de la vie.

[1] L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) est composée de 211 gouvernements et agences gouvernementales. Elle compte avec l’expérience, les ressources et le poids de ses plus de 1 400 organisations Membres et les compétences de plus de 17 000 experts.

Exemple de lettre au commissaire enqueteur

Un projet dont l’utilité publique n’est pas démontrée, trois projets en un.

Les données de trafic sur la RD 86 en traversée de Guilherand-Granges, sur la RD 86 entre Saint Péray et Cornas, sur la déviation de Guilherand-Granges, sur la RD 533, sur le pont des Lônes, sur la RD 533 entre le pont Frédéric Mistral et Saint Péray sont très limitées, ne sont pas datées et renvoient à des documents tels que « l’étude d’opportunité du troisième franchissement de Valence » réalisée sous Maitrise d’ouvrage du Syndicat Mixte du SCoT du Grand Rovaltain.

Les origines des données de trafics en TMJA sur la déviation de Guilherand-Granges et sur la déviation projetée de Saint Péray sont des données actuelles et à 20 ans sur le réseau de voiries périphérique et non sur les déviations. Ces données sont complétées par des hypothèses de trafics en 2050 issues de « l’étude d’opportunité du troisième franchissement de Valence » correspondent à la seule hypothèse où ce troisième franchissement serait réalisé (Etude d’Impact, pages 101/312, 134 et 135/312, 136/312).

Comment ont donc été conçus les profils en travers de la déviation de Guilherand-Granges qui n’est toujours pas ouverte à la circulation et ceux de la déviation projetée de Saint Péray ?

Les transports collectifs urbains et interurbains ne sont pas cités et ne sont pas pris en compte.

En conséquence, le dossier présenté à l’enquête publique est incomplet et ne permet pas en l’état, lors de l’enquête publique, au public de se prononcer en toute connaissance des enjeux.

Le dossier technique est très sommaire et ne permet pas la nécessaire compréhension du projet.

Le montant des Travaux d’Investissements pour le projet (Etude d’impact, page 301/312) et le « Coût des travaux d’aménagement » (DUP, pièce 6, page 1 à 3) sont également incomplets ; ainsi pour l’ouvrage d’art de passage sous les voies ferrées, un financement est attendu de la SNCF mais sans aucune assurance de sa prise en charge par cette Société. Les éléments financiers présentés à l’enquête publique sont donc insincères.

Par ailleurs, le projet constitué de la déviation de Guilherand – Granges (du pont des Lônes à la RD 533), du projet de la déviation de Saint Péray et du projet (?) d’une voie nouvelle jusqu’au troisième franchissement du Rhône à Valence est présenté tout au long du dossier d’enquête publique comme hypothétique alors que ce projet d’ensemble est le « fondement » même des trafics pris en compte pour la déviation de Saint Péray et de parties essentielles de l’étude d’impact.

Ce projet composé de deux déviations et d’une nouvelle voie située sur le territoire communal de Saint Péray qui constituerait le « bouclage » par l’Ouest du contournement routier de Valence, n’a jamais été présenté au public.

Ce n’est pas l’approbation du SCoT et de son Document d’Orientations et d’Objectifs (DOO) qui donne une légitimité à un tel projet dont les conséquences en termes de devenir d’espaces agricoles, de l’urbanisation et de la mobilité pour l’agglomération valentinoise seraient « lourdes ». Ces impacts sur l’agriculture, l’urbanisation et la mobilité n’ont fait l’objet d’aucune étude approfondie et sérieuse.

Quant au DOO du SCoT, il met en avant :

  • augmenter la part des déplacements autres que la voiture individuelle,

  • favoriser un meilleur partage de la voirie et des espaces publics,

  • valoriser et favoriser les usages du vélo et de la marche à pieds,

  • conforter et développer en priorité le réseau de transports collectifs,

  • optimiser le maillage routier existant,

et pour ce qui concerne le troisième franchissement du Rhône à valence : réaliser les études techniques et financières de nouveaux franchissements du Rhône et de l’Isère, les PLU et PLUi devront prendre en compte les réservations d’emprises nécessaires, mettre en place les études d’urbanisme spécifiques, sur les zones de développement potentiel, en particuliers les secteurs La Plaine à Saint‐Péray ce qui n’a pas été fait.

Ce DOO cible sur la carte de la mobilité à la page 46 seulement « les principes de nouveaux franchissements ». Il ne s’agit donc pas comme cela est écrit dans l’étude d’impact, de PRESCRIPTIONS !

De tels projets à peine visibles sur les cartes du SCoT du Grand Rovaltain compte tenu de l’échelle de ce document, sont ignorés par 99, 99 % des habitants concernés et n’ont jamais fait l’objet d’une présentation, encore moins d’une concertation et d’une enquête publique.

Or, ce projet de « contournement Ouest » de l’agglomération valentinoise sous-tend ces déviations et projet de déviation. Il est au cœur du dossier actuellement soumis à enquête public pour la déviation de Saint Péray (Voir l’étude d’impact).

Ce projet de contournement de l’agglomération valentinoise est un projet « tout voiture » qui serait en totale contradiction avec les prescriptions du Document d’Orientations et d’Objectifs du SCoT du Grand Rovaltain qui prônent d’augmenter la part des déplacements autres que la voiture particulière, un meilleur partage de la voirie, le développement prioritaire des transports collectifs.

Comment l’enquête publique de la déviation de Saint Péray pourrait-elle entériner un « contournement » qui concerne les 65 000 habitants de Valence, les 20 000 habitants de Bourg-lès-Valence, les 12 000 habitants de Guilherand-Granges, soit près de 100 000 habitants alors que la présente enquête ne concerne en premier lieu, que les 7500 habitants de Saint Péray ?

L’utilité publique du « contournement Ouest » d’une agglomération de plus de 100 000 habitants, n’aurait donc pas à faire l’objet d’une enquête publique alors que les textes législatifs et règlementaires l’exigent ?

Evidemment, en « saucissonnant » ce contournement Ouest en plusieurs projets distincts qui ont fait l’objet de procédures différentes et aussi étonnantes qu’une simple « déclaration de projet » suivie d’une DUP très partielle, puis de plusieurs DUP, toute vision d’ensemble disparait.

Comment un tel contournement peut-il « apparaître » au détour du DOO du SCOT et être totalement ignoré du Plan de Déplacements Urbains (PDU) en vigueur ?



Les délibérations de la Communauté de Communes Rhône Crussol en date du jeudi 16 mai 2019 et du jeudi 3 octobre 2019 sont reprises dans le dossier soumis à enquête public pour la déviation de Saint Péray et ses affirmations fondent plusieurs pièces essentielles du dossier. Ces questions ne sont donc pas « hors sujet » au regard de cette enquête.

Les liens entre la déviation de Saint Péray soumise à la présente enquête publique et les différentes pièces du dossier sont affirmés dans les documents suivants et aux pages ci-après : Etude d’impact, pages : 19, 20, 31 à 33, 35, 100, 101, 134, 135, 136, 229, 230, 231, 232, 233 à 240, 241 à 246, 247 à 250, 270, 278, 288 (zone AU de La Plaine et projet de ZAC), 291 et 292 sur 312 pages, Pièce 8 : pages I à XX, DUP : pièces 1 à 6, pages 1, 21, 3, 4, 5, 7, 16 et 19.

FILMS NATURE & ENVIRONNEMENT

Par ailleurs, je vous signale Festival la possibilité de participer depuis votre salon au 34eme Festival International du Film Nature & Environnement qui a  débuté  le 24 novembre et se termine le 5 décembre. Au lieu de se retrouver dans les salles de cinéma,  rendez-vous en ligne pour visionner gratuitement les films sélectionnés ! RDV sur https://fne2020.kinow.tv/fr/
Films de 30 minutes à 1h, voire 1h30 – diffusés à partir de 21h de lundi à jeudi… attention ! c’est du quasi-direct : on dispose de la durée du film pour commencer à le visionner (avant , c’est trop tôt; après, c’est trop tard…) 

LANCEZ Vous des DÉFIS

La CCRC RHONE CRUSSOL vous propose de travailler concrètement à une autre vie sur notre territoire …
Des actions simples pour changer ses habitudes, des liens entre habitants, des réflexions, des idées …
Deux  défis dans le cadre du TEPOS (Territoire à Énergie Positive) 
inscriptions dès maintenant et démarrage en janvier pour 6 mois.
>   Familles zéro déchet.
>  Familles à alimentation positive.
Voir détails sur le site de la CCRC.
Inscriptions (limitées à 15 familles).

 

REFLEXIONS sur la 5G

Les champions de la Silicon Valley se comportent, eux, comme des vendeurs de cocaïne : on en vend, on en vit, mais pas de ça dans ma famille! M. Bill Gates, le créateur de Microsoft, déclare que sa femme et lui n’ont « pas donné de portables à [leurs] enfants avant leurs 14 ans »

5G, la course à quoi ?
« Pour que l’Union européenne continue de faire la course en tête, j’ai lancé sans attendre une initiative afin d’accompagner et d’accélérer nos efforts de recherche en Europe sur la 6G. » Quelle est donc la priorité de M. Thierry Breton, l’ancien patron de France Télécom, à peine nommé commissaire européen au marché intérieur ?
Non pas l’Europe sociale, non pas l’harmonisation fiscale, ces promesses agitées depuis trente ans et qui, manifestement, peuvent encore attendre.
Quelle est l’urgence pour les peuples, pour leur avenir ?
La 6G.

La 5G n’est pas encore arrivée, 40 % du territoire français ne dispose pas de la 4G mais les têtes pensantes de Bruxelles, décidément tournées vers l’avenir, préparent la 6G.
Et pourquoi ? Pour « accélérer », pour « faire la course en tête ».

La même image revenait à l’Assemblée nationale dans la bouche de Mme Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’industrie, le 30 juin dernier :
« Il y a une course, et la France risque de prendre du retard. Comme la Suède, la Finlande, l’Allemagne, les États-Unis, la Chine, la Corée, la Nouvelle-Zélande, nous allons lancer les enchères pour la 5G, cette technologie essentielle à la compétitivité du pays. Nous le faisons pour le pays, nous le faisons pour notre industrie, nous le faisons pour les Français. Faisons attention à ne pas prendre du retard sur le reste de la compétition… »

Mais quel est le sens de cette « course » ? Le bonheur, le bien commun ?
En 2018, M. Sébastien Soriano, le directeur de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep), le gendarme des télécoms, tranchait déjà :
« Être en retard sur la 5G n’est pas une option. »
Avant de se montrer plus flou sur les finalités devant le Sénat (1er juillet 2020) : « À quoi la 5G servira-t-elle ? Mesdames et messieurs, je n’en sais rien, car c’est la société qui va décider de son utilité. »

Le cabinet Gartner, spécialisé dans les nouvelles technologies, s’en fait une idée plus précise : « Les caméras de surveillance représenteront 70 % des objets connectés en 5G en 2020 (3). » De quoi ravir M. Christophe Castaner, qui, lorsqu’il était ministre de l’intérieur, déclarait : « Nous vivons dans un enclos numérique mondial. »
Voilà qui devrait encore resserrer les barreaux.
Notre projet est de connecter tous les objets de la maison, annonçait il y a dix ans la société française de robotique Violet. On comptabilise aujourd’hui en moyenne six mille objets dans une maison, dont seulement trois — le téléphone, l’ordinateur et la télévision — sont connectés. Il en reste 5 997. »

On recense déjà des « baskets autolaçantes » (avec un « système motorisé Electro Adaptive Reactive Lacing »), un « soutien-gorge autodélaçant » (qui se dégrafe tout seul), la « fourchette antibâfrement » (avec un Slow Control, qui « vibre discrètement » si vous avalez trop vite), un « décapsuleur connecté » (afin de « partager votre expérience avec vos amis connectés »), sans oublier la bouteille d’eau qui vous rappelle de boire, le bracelet qui vous électrocute en cas de retard, la brosse à cheveux qui vous conseille les produits L’Oréal, l’anneau au pénis qui mesure vos performances sexuelles, etc. Et ce n’est qu’un début : demain, la « maison intelligente » (smart home) devrait devenir la norme.

La « ville intelligente » (smart city) (4) aussi, et en fin de compte le « monde intelligent » : « Tous les engins, les appareils, les machines et les dispositifs vont être équipés de capteurs qui vont relier chaque objet à chaque individu, en un vaste réseau numérique neural qui se déploiera dans l’ensemble de l’économie mondiale« , s’enthousiasme Jeremy Rifkin, chantre de la croissance verte et technologique, qui murmure à l’oreille des puissants et de la Commission européenne. On a calculé que, d’ici à 2030, il y aura près de 100 billions [cent mille milliards !] de capteurs qui mailleront l’environnement humain et naturel pour former un environnement intelligent mondial distribué (5). » Ça le fait rêver, ça les fait rêver. Forcément : la 5G fait miroiter un marché géant avec tous les engins, les appareils, toutes les machines à renouveler, dans des secteurs aussi divers que la téléphonie, le bâtiment et les travaux publics, l’agriculture, l’automobile — sous prétexte de sauver la planète…

Mais cela fait-il rêver les populations ?
« Maintenant, les gens commandent leurs repas en ligne, ils prennent des apéros en ligne, bientôt ils vont faire l’amour en ligne », déplore M. Thierry Martin, restaurateur amiénois. Et d’ajouter : « Avec le confinement, la société a gagné vingt ans… » Et c’est un symptôme, tout de même, que ce propos banal, de comptoir : ces « vingt ans de gagnés » ne lui apparaissent pas comme un gain, plutôt comme un recul.

Avec le télétravail, l’« école numérique », l’« université en distanciel » et, à l’inverse, les « gestes barrières », la « distanciation sociale », le « restez chez vous » (et devant vos écrans), l’épisode du Covid-19 sert d’accélérateur. Et nos dirigeants en usent bel et bien ainsi : « La France doit accélérer sur la 5G, ordonne M. Cédric O, secrétaire d’État au numérique. La crise offre l’opportunité d’une transformation plus volontaire encore (6). » Quitte à passer en force.
Car la souhaitons-nous, cette « transformation plus volontaire encore » ?
Ces caisses automatiques dans les magasins ?
Ces gares sans guichet ?
Ces agences sans agents ?
Ce programme de modernisation de l’action publique « Cap 2022 », par exemple, « 100 % des services en numérique » — dans un pays où onze millions de personnes usent peu, ou mal, d’Internet (7) ?

En France, les enfants passent déjà, en moyenne, quatre heures et onze minutes par jour devant des écrans, avec à la clé un amincissement prématuré du cortex, des retards dans le développement du langage, des perturbations du sommeil, un stress toxique, des dépressions à l’adolescence. Les champions de la Silicon Valley se comportent, eux, comme des vendeurs de cocaïne : on en vend, on en vit, mais pas de ça dans ma famille ! M. Bill Gates, le créateur de Microsoft, déclare que sa femme et lui n’ont « pas donné de portables à [leurs] enfants avant leurs 14 ans »
(The Mirror, 21 avril 2017). Un ancien cadre dirigeant de Facebook, M. Chamath Palihapitiya, défend aux siens « de toucher à cette merde » (The Verge, 11 décembre 2017).

Et fleurissent en Californie, pour cette hyperclasse, les « écoles alternatives », sans écran, guidées par l’idée selon laquelle l’épanouissement dépend du nombre, de l’intensité et de la qualité des contacts humains…

« Depuis qu’ils ont installé la commande vocale, quand je rentre chez moi, ça me rend nerveux avec mes enfants, avec ma femme. Je leur dis “Répétez. Répétez”, comme si je causais à des machines. » Arnaud est cariste dans un entrepôt Auchan et, le 8 octobre dernier, il bloquait l’entrée du centre logistique d’Amiens. « Avec les algorithmes, l’intelligence artificielle, les balises à bord des camions, ils arrivent à gratter sur toutes les pauses, sur tous les temps morts. On ne respire plus. Et grâce à ça, maintenant, ils suppriment cinquante-quatre postes ici. Mais ma fiche de paie, elle, est toujours à 1 207 euros, avec vingt et un ans d’ancienneté ! »

Les dirigeants d’entreprise et leurs actionnaires ont raflé la mise de ces technologies qui facilitent les flux d’informations, de marchandises, de capitaux, à travers les océans et les continents, outils de la mondialisation, des délocalisations. Mais qu’ont gagné les salariés aux derniers « progrès » ? Que gagneront-ils aux suivants ?

« Pendant les “trente glorieuses”, nous explique le philosophe Dominique Bourg, les avancées techniques ont produit une amélioration du bien-être, et pour tout le monde : l’eau courante, l’électricité, la machine à laver, la salle de bains, les toilettes dans l’appartement, le réfrigérateur… Mais, une fois qu’on a un frigo, a-t-on besoin d’un deuxième, et a-t-on besoin qu’il soit connecté à son téléphone ? »

La 5G intervient dans un moment d’usure du progrès : le plus ne signifie plus le mieux. Depuis les années 1970, le produit intérieur brut (PIB) français a augmenté de moitié. Mais les indices de bien-être, eux, n’ont pas suivi ; le bonheur subjectif n’a pas bougé. La méfiance croît vis-à-vis d’une technologie hors de contrôle, susceptible de se retourner contre l’humanité. Notre puissance nous revient comme un boomerang avec le réchauffement climatique et son lot de catastrophes liées aux activités humaines. En trente ans — en une génération —, 80 % des insectes, 60 % des vertébrés auraient disparu (8) : notre « science sans conscience » ne ruine pas seulement l’âme, mais aussi l’air, la terre, la mer, le vivant.

La convention citoyenne pour le climat, instaurée par le chef de l’État lui-même, et dont il assurait que les recommandations seraient reprises « sans filtre », a voté ce printemps à 98 % pour « instaurer un moratoire sur la mise en place de la 5G en attendant les résultats de l’évaluation » de ses effets sur la santé et le climat. Mais, avant même d’être ouvert, le débat était tranché. Recevant le gratin de la French Tech à l’Élysée le 14 septembre dernier, M. Emmanuel Macron s’enflammait, en président de la « start-up nation » : « Oui, la France va prendre le tournant de la 5G parce que c’est le tournant de l’innovation… » Et de renvoyer les sceptiques, les critiques, au « modèle amish » et à la « lampe à huile ».

« Cette technologie qui promet de bouleverser la société, l’emploi, l’éducation, les transports, et jusqu’à notre intimité, ne fera donc l’objet d’aucune délibération, d’aucune consultation. Quelle est cette « course », alors, que prônent nos gouvernants ? C’est une fuite en avant. Ils sont pressés. Pas le temps de discuter. Car, dans cette « course », c’est évident : la démocratie fait perdre du temps. Et le temps, c’est de l’argent.« 
Cyril Pocréaux & François Ruffin , respectivement député et rédacteur à Fakir.

DEPLAcements doux sur le pont mistral

Le Collectif « Place aux modes doux sur le pont Mistral » s’est créé cet été, afin de promouvoir un aménagement ambitieux pour les modes doux, sur le pont. (Plaquette de présentation du projet en PJ).
Nous avons dors et déjà rencontré certains d’entre vous pour leur présenter ce projet et avons pu échanger avec les élus de Saint-Péray lors de la fête du vélo.
Nous avons envoyé notre proposition aux élus concernés par ce projet.
Les élus de la CCRC nous propose une réunion le 17 novembre prochain !
Nous ne manquerons pas de vous faire part de ce qu’il s’y est dit, et nous l’espérons, des avancées obtenues !!
Si vous souhaitez nous faire part de remarques éventuelles sur le projet, ou de solutions nouvelles, n’hésitez pas à vous manifester d’ici à mardi prochain.
A très vite,
Sarah Bertolotti pour le Collectif « place aux modes doux sur le pont Mistral »   : s.bbz.berto@gmail.com
 

PLAN CLIMAT AIR ENERGIE

Jean Marc, membre du CA de Yapluka, participe à des réunions au sein de la communauté de communes Rhône-Crussol. Il suit plus particulièrement le plan climat air énergie territorial PCAET. ll nous infome de cette première étape importante : la présentation du diagnostic.

La communication est des plus restreinte pour l’instant : via facebook ! Soyons nombreux néanmoins à rejoindre cette rencontre en visio, car c’est l’avenir de notre territoire qui est en jeu.

Ensuite nous pourrons réagir….

  • le lundi 16 novembre en visio sur l’application ZOOM de 18h à 19h30.
    La Communauté de Communes Rhône-Crussol (CCRC) va présenter le diagnostic de son Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET).

Extrait du facebook de la CCRC :

PRÉSENTATION DU PLAN CLIMAT AIR ÉNERGIE TERRITORIAL DE RHÔNE CRUSSOL 
Quelle consommation d’énergie avons-nous ?
Quelles énergies renouvelables aujourd’hui et pour demain ?
Et la Qualité de l’air ?
Demain le changement climatique chez nous ?
Habitants des 13 communes qui composent le territoire INSCRIVEZ-VOUS dès à présent à la présentation du diagnostic, qui se déroulera en ligne, le 16/11 de 18h à 19h30 Vous pourrez réagir, poser vos questions et échanger avec nous.

Voir plus de détails :   https://www.facebook.com/CommunautedecommunesRhoneCrussol/posts/2146408075491556

Pour vous inscrire : https://lm.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fus02web.zoom.us%2Fwebinar%2Fregister%2FWN_up_e8BR6T56LF5cYErMTQg%3Ffbclid%3DIwAR3XyRnKEJ1DtM8hoX4GjLosz4qn417l_RsIVGAD1i1q-47u0xV5ZUf5GiQ&h=AT3GUUcm_GNuoC-xS8J0JsEhAl2rJzvyDJIelmfWjrJKed1TAdRp5oBUx4c7QnahvgyTg1epqn5kUB_ziU7cupCHK1HkpmEZxzCdnHubCNUhLvEIVA5sl9bec2ep4ycj0vx4cpA0bFZGMACDwyY
Une fois inscrit vous recevrez un mail de confirmation avec le lien de la Web conférence pour le 16 et une adresse mail pour poser des questions en amont.

  • Le lundi 23 novembre à 18h, en visio, les associations seront invitées à un atelier « Destination TEPOS »
    Cet atelier sera limité à  25 personnes, les modalités restent à préciser
    L’accès sera donc limité à un nombre de participants par association.
    Il faudrait au moins être 2 pour YAPLUKA et porter les visions et propositions sur nos différents thèmes de prédilection ?
  • 2 défis TEPOS (Territoire à Energie Positive) : inscriptions dès maintenant et démarrage en janvier pour 6 mois.
    Familles zéro déchet.
    Familles à alimentation positive.
    Voir détails sur le site de la CCRC.
    https://www.rhonecrussol.fr/autres/toute-l-actu/defi-famille.html
    Inscriptions (limitées à 15 familles).
    www.rhonecrussol.fr/defi-familles 

 

TOULAUD CR 2020 10 16

Compte rendu 16 octobre 
 
                             1—La fête du 14 novembre est reportée en avril
Cette fête semble dans un premier temps importante à maintenir dans un contexte où le lien social est rompu mais plusieurs obstacles se dressent: d une part nous n avons aucune installation en dur pour se mettre a l abri du froid, dans le même temps elle risque de ne pas toucher beaucoup de monde vu le contexte sanitaire et les restrictions sur les rassemblements, de plus la préfecture interdit les buvettes actuellement et enfin la première impression , image véhiculée par l’association Yapluka au sein du village risque de résonner négativement.
Perspectives
Pourquoi pas se lier avec le CMCL (Culture et loisirs) qui a un événement de prévu sur Toulaud a cette période et qui serait en lien avec notre démarche
                              2—Création d une association YAPLUKA Toulaud 
Nous créons une association sur Toulaud pour régulariser le statut administratif.
Ceci nous permettra de prétendre à une subvention de la commune, de pouvoir réserver la salle de réunion gratuitement et de manière pérenne, d obtenir un chéquier au nom de l association pour verser les cautions et engager des frais sans aller chercher celui de St Péray, de donner un statut aux personnes responsables des événements et de faire des démarches au nom d une association identifiée.
Quatre personnes se sont portées volontaires pour être dans le bureau. Voici la répartition : 
Sophie ARCHANGE et Amélie CERANTOLA   Co secrétaires 
Julie LOCATELLI  Trésorière 
Aurélie BEAL Présidente     
Ces mêmes personnes se chargent de monter le dossier 
 
                    3— Réflexions sur la communication vis à vis des habitants
    On peut entrer en contact de différentes manières : 
1- En délivrant une Information
2- Par la concertation , sur le plan climat par exemple, en réalisant un questionnaire sur l éclairage public pour connaître la position des habitants à ce sujet.
3- Par la sensibilisation avec des ateliers, expos, troc
4- Par des actions de terrain qui valorisent notre village: vegetalisation, composteur communal, zone de gratuité, apéros citoyens
Il est nécessaire d impulser la concertation des habitants pour que chacun puisse être représenté, entendu et par le même temps responsable et acteur dans les décisions prises à l échelle locale ou plus large. 
 
                                              4—-Le plan climat 
Nous attendons « le cadrage » pour cette transition énergétique . Nous participons prochainement à un atelier de formation sur l énergie  Date à définir . Jean Claude se charge de prendre le rendez vous   
 
                                             5—-Éclairage public 
Remarques diverses : Ou éclaire t on ? avec quelles lampes ? Peut on jouer sur l intensité ? Que se passe t il si la population préfère l éclairage publique ? 
Chiffrer l économie pour réinvestir 
Bilan -Rediscuter du plan d éclairage à ToulaudConstruire un questionnaire de concertation et voir avec St peray, Granges, Boffres….pour un travail concomitant ?                                  
 
6 — Le composteur communal
Nous déposons un dossier de demande de composteur collectif auprès de la com de com avant le 31 Décembre pour bénéficier d une prise en charge par la communauté de communes et par le département 07. Nous pourrions ainsi bénéficier de l accompagnement d un maître composteur pendant 1 anSophie, Julie, Aurélie se chargent de monter le dossier  
 
                                  7—Rencontre avec le maire 
—— Afin de présenter l association
——Pour convenir d un partenariat avec la commune pour lancer des démarches telles que le compostage collectif ou une enquête publique sur l éclairage à Toulaud et pour toutes celles à venir…

 

                                       8 —site internet

Un site internet est en cours de fabrication pour échanger nos infos et dossiers au sein du groupe et dans un second temps pour communiquer avec les membres ou habitants. Lorsqu il sera prêt il pourra permettre également de lien avec les autres groupes de Yapluka.

                                      9 —-proposition d une plaquette pour présenter Yapluka

ANTENNE RELAIS à SOYONS

Déploiement de la 5G en Rhône Crussol
Les faits : Free s’apprête à installer une antenne relais de 24 m de haut ( l’équivalent de 8 étages) au lieu dit « la Bergeronne » entre Soyons et Toulaud. La déclaration préalable a été déposée le 25 septembre 2020 en mairie de Soyons portant ainsi la contestation possible au 25 novembre 2020. Mais ce n’est que récemment, début novembre, que le voisinage et les habitants ont découvert le projet.
Aussi un collectif de citoyens vient de se créer pour lutter contre ce déploiement intempestif et arbitraire. Vous pouvez le rejoindre grâce à cette adresse mail : lejardindetoulaud@wanadoo.fr

Quelques informations pour alimenter le débat nécessaire :

Le 12 septembre dernier de nombreux élus ont appelé à un moratoire sur la 5G et à un débat démocratique sur le sujet. Le gouvernement a répondu négativement à cette demande. Aussi les maires sont actuellement contraints d’accepter ces pylônes même en cas de profond désaccord . Seules les règles d’urbanisme peuvent parfois faire Loi et retarder ou annuler le projet.
Pourtant les sources d’inquiétude sont nombreuses et elles nous invitent à questionner ces technologies avant de les installer dans notre quotidien.

> Au niveau sanitaire une étude complète de l’ANSES est en cours et les résultats sont très attendus pour dresser un bilan objectif sur les risques éventuels liés à la 5G.
Peu-être, aurait-il été judicieux de différer le déploiement en attendant ?

> Au niveau environnemental, la 5 G constitue un gouffre énergétique et va à l’encontre du développement durable. D’une part, Il va falloir multiplier les antennes relais, mettre en place plusieurs milliards de terminaux mobiles à l’échelle mondiale, renouveler les smartphones pour assurer la compatibilité avec la 5G. D autre part, l’hyper connexion visée implique mécaniquement une augmentation de la consommation énergétique au sein de la société ( voitures autonomes, le e-sport, télémédecine, croissance des usages vidéos, objets connectés, intelligence artificielle…) et une augmentation insidieuse du temps d écran pour chacun d entre nous…

> Au niveau sécuritaire. La 5 G facilite l’usage des caméras de surveillance et des drones. Elle pourrait contribuer à l’émergence d’une société de contrôle sous bien des formes.
Certes, si la 5G se déploie certaines applications intéressantes verront le jour et nous serons nombreux à utiliser les nouvelles possibilités offertes. Mais la question à se poser est « en a-t-on vraiment besoin au regard des conséquences collatérales désastreuses ? » Nous pourrions faire le choix de « Laisser à nos enfants un monde potentiellement vivable » Aurélien Barrau

Aurélie BEAL, membre de Yapluka et citoyenne de Toulaud